Jean-Alain LE
CARVAL nommé
maire de
Plonéour
le 31 janvier
1816 est
également
maire de
Lanvern
à
partir de
cette date.
Il fut maire
de ces 2
communes
durant,
exactement
jour pour
jour, 11
ans. En
effet s'il
fut nommé
le 31 janvier
de l'année
1816 il
fut nommé
maire de
la commune
de Plonéour-Lanvern,
le 31 janvier
1827. Il
reste maire
jusqu'au
25 août
1833, date
à
laquelle
les nouvelles
élections
municipales
ont lieu.
Jean Alain
CARVAL a
préparé
soigneusement
ces élections.
S'il n'est
pas candidat
à
sa propre
succession,
il figure
sur la liste
des candidats
comme conseillers
municipaux.
Il reste
conseiller
municipal
mais la
disparition
de sa femme
en 1831,
puis de
sa soeur
en août
1833 entame
sa santé.
Son père
est veuf
depuis 1809
et ne s'étant
jamais remarié.
Jean
Alain CARVAL
est né
à
Penmarch
le 1er novembre
1791. Il
vient à
Plonéour
en 1800,
à
Lescoulouarn.
Il se marie
à
Catherine
GADONNA,
de Kéréon,
en 1806.
Ils auront
7 enfants
et 52 petits-enfants.
2.
Alain LE CARVAL :
Alain LE
CARVAL,
père
de
Jean
Alain
CARVAL,
est
nommé
conseiller
municipal
de Plonéour
prête
serment
au 1er
conseil
municipal
de son
fils
Jean
Alain
CARVAL
nouveau
maire
de Plonéour.
Il restera
conseiller
municipal
de Plonéour
et de
Plonéour-Lanvern
durant
toute
la période
où
Jean
Alain
CARVAL
est
maire.
A Plonéour-Lanvern
ce cas
de figure
est
unique
durant
les
mandatures
des
maires
où
père
et fils
sont
tous
deux
au conseil
municipaux
durant
une
même
période
où
l'un
d'entre
eux
est
maire.
Alain
LE CARVAL,
né
en 1758,
a presque
60 ans
lorsqu'il
est
nommé
conseiller
municipal.
Il habite
"Lescoulouarn",
ferme
touchant
Kéréon
où
est
Jean
Alain
CARVAL.
Ce dernier
a habité
"Lescoulouarn"
jusqu'en
juillet
1806,
date
à
laquelle
il épouse
Catherine
GADONNA,
pour
venir
s'installer
à
Kéréon.
Alain
LE CARVAL
décède
à
Lescoulouarn
le 28
décembre
1836,
quelques
mois
après
son
fils.
Il avait presque
79 ans.
3.
Jean Marie CARVAL
: son fils
Jean
Marie CARVAL
né
en 1813
ne porte
pas, à
sa naissance,
"LE
CARVAL"
mais simplement
"CARVAL.
Jean Marie
CARVAL
(1813-1863)
est premier
adjoint
au maire
de Plonéour-Lanvern
sous Pierre
Jean DANIEL.
Les 7 enfants
de Jean
Alain CARVAL
sont nés
à
Kéréon.
Jean Marie
CARVAL aura
14 enfants
dont 6 avec
sa première
épouse
Urbanne
LE QUILLEC
et 8 enfants
avec sa
seconde
épouse
Tudyne LE
GUEN.
4.
CARVAL
ou
LE
CARVAL
:
CARVAL
ou LE
CARVAL
?
Tous
les
CARVAL
ont
bien
la particule
depuis
le début
donc
LE
CARVAL.
Au fil
des
années
le "LE"
a disparu
suite
à
l'absence
du "LE"
lors
des
déclarations
de naissance
mais
aussi
à
cause
des
différentes
faites
dans
certaines
mairies
où
les
noms
à
particule
sont
classés,
soit
dans
la catégorie
"L"
ou catégorie
"C"
ici
pour
CARVAL.
Cela
était
valable
pour
toutes
les
familles
où
il était
noté
par
exemple
CARVAL
(LE),
donnant
une
préférence
au nom
suivant
la particule.
Néanmoins
lors
des
déclarations
de naissances
certains
des
frères
et soeurs
avaient
la particule
d'autres
ne l'avaient
pas.
Ici
c'est
le cas
pour
Jean
Marie
CARVAL
où
le "LE"
est
oublié.
Cela
se reproduit
dans
les
générations
suivantes.
De nos
jours
il y
a toujours
des
CARVAL
et des
LE
CARVAL.
5.
LE
CARVAL
à
PLONÉOUR
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
n'est
pas
le
premier
LE
CARVAL
à
venir
ou
à
être
présent
à
Plonéour.
En
1736
Yves
LE
CARVAL
de
Plomeur,
en
se
mariant
à
Jeanne
LE
FAOU,
fait
venir
à
Plonéour
les
LE
CARVAL.
On
les
trouve
à
Kérambleudou,
à
Kéricun
en
1776
mais
Kéricun
se
trouve
dans
la
paroisse
de
Lanvern.
Il
est
difficile
de
savoir
exactement
l'époque
où
les
LE
CARVAL
sont
à
Plonéour
d'autant
qu'il
n'y
a
pas
de
registres
au
delà
d'une
certaine
période.
Toujours
est-il
que
le
berceau
des
LE
CARVAL
se
trouve
à
Penmarch
où
l'on
trouve,
en
1590,
Riou
CARVAL
né
à
Penmarch,
marié
à
Marie
LUCAS.
Il
avait
un
frère,
Yves
né
en
1580.
Riou
est
un
prénom
qui
est
devenu
un
nom
de
famille
très
répandu.
6.
CARVAL
:
PAYS
BIGOUDEN
ET
CAP
SIZUN
Y'a-t-il
une
parenté
entre
les
CARVAL
du
Pays
Bigouden
et
les
CARVAL
du
Cap
Sizun
?
A
partir
du
moment
où
les
CARVAL
sont
à
plus
de
90
%
recensés
entre
le
Pays
Bigouden
et
le
Cap
Sizun
tout
laisse
à
penser
que
les
origines
sont
les
mêmes.
Pourtant,
pour
l'instant,
il
n'a
pas
été
possible
de
relier
les
branches
des
CARVAL
du
Pays
Bigouden
et
du
Cap
Sizun.
7.
L'article
sur
Jean
Alain
CARVAL :
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l'article
du
"Chasseur
Français"
Il
nous
arrive
tous,
à
un
moment
de
notre
vie,
de
penser
ce
que
pouvait
être
la
vie
de
nos
ancêtres.
Refaire
"Le
chemin
à
l'envers"
permet
de
retracer
une
partie
de
leurs
vies
grâce
aux
écrits
qu'il
nous
reste.
Les
réunir
dans
un
ou
plusieurs
ouvrages
c'est
reculer
leur
oubli
pour
plusieurs
décennies.
A
l'époque,
pas
de
caméra
ni
de
photos
pour
les
ascendants
les
plus
lointains.
Seules
des
signatures
si
un
registre
de
baptême,
de
naissance;
de
décès
permettaient
de
suivre
les
mouvements.
Quant
à
leur
quotidien,
tout
était
précaire
sans
aucune
commodité.
L'hiver
avait
prise
sur
eux
car
les
moyens
de
chauffage
étaient
très
limités.
En
campagne,
le
bois
était
la
première
matière
qui
servait
à
réchauffer
les
maisons
sur
des
âtres
ouverts
où
le
vent
s'engoufrait,
happant
la
chaleur
émise
par
ces
bûches.
Sur
la
table,
une
nourriture
dérisoire
où
le
pain
servait
de
base.
Les
habitations
aux
murs
épais
avec
des
fenêtres
étroites
empêchaient
parfois
le
soleil
de
réchauffer
les
pièces.
Ces
murs
faits
de
pierre
et
de
terre
n'étaient
pas
toujours
droits.
A
l'intérieur,
dans
les
pièces
principales,
le
sol
en
terre
battue
gardait
l'humidité
remontant
le
long
des
murs.
La
lumière
était
celle
du
jour,
la
chaleur
celle
du
soleil.
Sans
même
remonter
si
loin
dans
le
temps,
partout
dans
les
campagnes
on
retrouvait
ce
paysage.
S'il
nous
reste
des
écrits,
tout
le
monde
ne
savait
pas
lire
ni
écrire
ni
compter.
Cela
était
réservé
à
une
catégorie
de
personnes.
Ici
dans
ma
région
point
besoin
de
reculer
si
loin
pour
se
souvenir
de
ces
habitations
modestes.
Dans
certains
coins
l'électricité
ne
vint
qu'après
les
années
50.
Les
bougies,
les
lampes
à
pétrole
servaient
à
éclairer
les
longues
soirées
d'hiver
devant
ces
cheminées
ouvertes.
Le
mot
"confort"
s'il
existait
dans
le
dictionnaire
ne
trouvait
pas
sa
prolongation
dans
la
réalité.
Il
y
avait
cette
différence
entre
la
vie
dans
les
campagnes
et
dans
les
bourgs
des
villes.
Aujourd'hui
cette
différence
perdure
entre
les
citadins
et
les
campagnards.
C'est
pour
cela
que,
petit
à
petit,
certains
ont
quitté
les
campagnes
pour
vivre
en
ville
dans
le
confort
qui
n'existait
pas
chez
eux.
La
présentation,
ici,
n'est
qu'un
petit
aperçu
de
ce
chemin
à
l'envers
dans
lequel
nous
devrions
puiser
des
idées
afin
d'être
moins
exigeants.
D'hier
et
d'aujourd'hui,
le
contraste
est
grand,
il
y
a
tant
de
choses
à
savoir
car
si
nous
sommes
là,
ce
n'est
pas
par
hasard
mais
grâce
à
ceux
qui
ont
tracé
le
chemin
avant
nous.